mercredi 3 juillet 2013

Comment le commerce équitable change-t-il la donne ?


Par définition, le commerce équitable renvoie à un système d’échanges revu et corrigé – ayant pour but d’instaurer l’égalité des rétributions sur les marchés mondiaux. Toutefois, l’économie seule ne peut qu’imparfaitement le définir. Le progrès social, l’agriculture biologique et le respect des droits fondamentaux complètent son joli curriculum. Mais est-ce suffisant pour bousculer les choses ? Il semblerait que oui !

La protection des producteurs

En veillant à leur juste rémunération, le commerce équitable permet aux producteurs locaux de s’autonomiser et d’améliorer la productivité des cultures. De par la stabilisation du prix, ils jouissent d’une rentabilité nouvelle et bénéficient d’une double sécurité : pécuniaire (l’export équitable leur assurant des revenus corrects) et alimentaire (les cultures de subsistance n’étant plus destinées à la vente).

Le respect de l’environnement

Est labellisée « commerce équitable » toute production agricole à petite échelle respectant l’écosystème. Je m’explique. Le commerce équitable encourage (et promeut !) une culture manuelle dénuée d’engrais, pesticides et désherbants chimiques. Il s’assure de la non-dégradation de l’environnement et s’emploie à préserver (autant que faire se peut) les ressources naturelles locales.

Le développement local

Grâce à leurs rentes stabilisées, les petits producteurs participent à la création d’emplois agricoles et d’activités sociales nouvelles. Ils gagnent en main-d’œuvre, réinvestissent dans les terres en friche et ouvrent les villages aux marchés locaux. À mesure que fructifie l’économie, l’éducation et la santé s’améliorent également !

La prise de conscience des masses

Non content de prêter main-forte aux producteurs locaux, le commerce équitable véhicule en parallèle un message vibrant d’humanisme et de solidarité. Il appelle les géants agroalimentaires à suivre son exemple et demande aux consommateurs d’acheter ses produits labellisés – afin d’améliorer (dans la mesure du possible) les conditions de vie miséreuses des petits cultivateurs. Faites un geste !

Les moments forts de Roland-Garros 2013


Une fois n'est pas coutume je ne vais pas parler de décoration aujourd'hui mais je vais plutôt revenir sur un événement majeur du Sport en France et qui s'est terminé il y a peu, un événement que nous attendons chaque année avec impatience, et qui dans son édition 2013 comme à son habitude ne nous a pas déçu !

C'est un événement qu'aucun amateur de la petite balle jaune au monde n'aurait voulu manquer. Pendant deux semaines, les internationaux de France ont une nouvelle fois réunie la quintessence du tennis mondial à Roland-Garros. Petit retour sur les moments forts de cette édition 2013.

Honneur aux dames

La tenante du titre, Maria Sharapova, contre la n°1 mondiale, Serena Williams, voilà l'affiche de la finale dames. Et c'est la cadette des deux sœurs Williams, aidée par un service impérial, qui s'est imposée en deux sets face à une Maria Sharapova combative, mais impuissante contre la force de frappe de l'Américaine.

Onze ans après sa première victoire à Roland-Garros, Serena Williams a démontré à ses adversaires qu'il fallait toujours compter avec elle.

A la fin, c'est Nadal qui gagne

Le scénario était annoncé, et Rafaël Nadal n'y a pas fait faux bond dans un tournoi de Roland-Garros qu'il survole depuis 2005. Après la terre battue parisienne, c'est l'Histoire du tennis mondial qui a été marquée de l'empreinte du Majorquin.
Appelé à soulever le trophée pour la 8e fois cette année, Rafaël Nadal est ainsi devenu le premier joueur à remporter autant d'éditions d'un même tournoi du Grand Chelem.

Seul Novak Djokovic, arrivé sans doute un peu trop tôt sur la route de l'Espagnol en demi-finale, semble avoir été, le temps de quelques instants, en mesure de pouvoir le faire chuter. Mais le Serbe, puis David Ferrer en finale, ont tous les deux failli, et n'ont pu que mordre la poussière ocre soulevée par les frappes de balle ravageuses de l'empereur Nadal.

L'espoir français

Historique pour le vainqueur, l'édition 2013 aurait également pu l'être pour le clan français. Après avoir sorti Roger Federer en quart de finale, Jo-Wilfried Tsonga a brièvement soulevé les espoirs tricolores de voir un Français succéder au palmarès à Yannick Noah. Mais la pression a sans doute surélevé un peu plus l'avant-dernière marche qui lui restait à franchir, et "Jo" a flanché face à David Ferrer. Henri Leconte reste donc à ce jour le dernier français à avoir pris part à une finale de Roland-Garros dans le tournoi masculin. C'était en 1988.